En quelques mots, voici les faits :
En novembre dernier, le CESE a publié une étude menée sous la direction de la coprésidente du Planning familial, Véronique Séhier, intitulée « Droits sexuels et reproductifs en Europe : entre menaces et progrès ».
Pourquoi un tel rapport ?
Soi-disant parce que l’accès à l’avortement ne serait pas suffisant en France, et ce, alors que cette pratique a fait en 2018 plus de 224 000 petites victimes ! Mais il y a plus que cela !
En réalité, pour banaliser encore davantage l’avortement, le CESE préconise des solutions terrifiantes
Jugez vous-même :
*** Il réclame d’abord l’allongement du délai pour pratiquer un avortement à la demande à 22 semaines contre 12 actuellement.
Autrement dit, le CESE souhaite que l’on permette l’avortement sans condition et sans justification à un stade où l’enfant est déjà viable en dehors du ventre de sa mère !
Si une telle mesure était adoptée, la France aurait la législation pro-avortement la plus radicale de toute l’Europe, avec les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
Mais, aussi abjecte soit-elle, cette proposition n’est pas la pire !
*** Je vous le disais, le CESE demande aussi, sous certaines conditions, la légalisation de l’avortement jusqu’au terme de la grossesse !
Pour cela, le rapport de Véronique Séhier réclame l’extension des conditions qui permettent l’accès à une interruption médicale de grossesse (IMG).
Or, en France, l’IMG est déjà permise jusqu’à la naissance et les conditions posées par le CESE sont larges et extrêmement floues !
Le document en donne trois :(1)des difficultés financières, (2) la difficulté de prendre une décision sur le devenir de la grossesse et (3)une «modification des circonstances de vie rendant la grossesse non souhaitable».
Vous vous rendez compte, aucune de ces conditions n’a de rapport avec l’état de santé qui « justifie » que l’on parle d’interruption médicale de grossesse !
Pire, ce sera un jeu d’enfant d’invoquer au moins l’une des trois !
Dans les faits, l’avortement jusqu’à 9 mois pourra donc se généraliser en France.
Cette fois, notre pays n’aurait pas seulement la législation la plus mortifère d’Europe, elle possèderait tout carrément la pire au monde !
Vous comprenez maintenant, j’en suis sûr, pourquoi je vous demande de réagir immédiatement en signant votre message indigné au président du CESE.