AVORTEMENT :
Jusqu’à la 14ème semaine? Jusqu’au dernier jour ?
L’assemblée nationale n’est est pas à une contradiction près : à quelques semaines d’intervalle, début août et courant d’octobre, les députés présents dans l’hémicycle ont adopté des projets de loi étendant l’autorisation de l’IVG : jusqu’au dernier jour de la grossesse (si la mère éprouve, du fait de sa maternité, des problèmes psychologiques) ou jusqu’à la 14ème semaine (sans condition).
Nous présentons ici des textes qui font le point sur cette grave question que les grands médias, comme un seul homme, s’abstiennent de commenter, voire de mentionner !
EXCLUSIF – Une proposition de loi pour allonger le délai légal d’accès à l’IVG sera débattue à l’Assemblée jeudi 8 octobre. Un sondage Ifop commandé par l’association pro-vie Alliance Vita analyse le point de vue des Français sur l’avortement.
À la veille du débat parlementaire prévu jeudi 8 octobre, sur une proposition de loi de deux députées écologiste et ex-LREM, visant à allonger le délai légal d’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines de grossesse, l’IFOP publie un sondage sur «les Français et l’IVG», commandé par l’association pro-vie – c’est-à-dire, opposée à l’avortement – Alliance Vita, et réalisé du 30 septembre au 1er octobre 2020.
- 51% des Français jugent «préoccupant» le nombre d’IVG pratiqués chaque année en France
Sur le nombre d’avortements pratiqués chaque année (232.200 avortements en 2019 pour 753.000 naissances), les Français semblent particulièrement divisés, puisque, 51% (52% en 2016) jugent cette situation «préoccupante car avorter reste un acte que l’on préférerait éviter», tandis que 49% (48% en 2016) jugent la situation «normale car avorter est un acte auquel les femmes peuvent être exposées au cours de leur vie».
À noter qu’en 2014, un précédent sondage Ifop, réalisé cette fois pour Sud-Ouest dimanche, montrait que 75% des Français se disaient favorables à une IVG sans restriction. À l’inverse, un quart des personnes interrogées estimaient qu’il fallait poser des limites à l’avortement.
- 92% des Français considèrent qu’«un avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes»
En revanche, pour revenir au sondage IFOP pour Alliance Vita, publié ce 7 octobre 2020, l’avis des Français concernant l’impact psychologique d’un avortement sur une femme paraît beaucoup plus tranché. Ainsi, 92% des personnes interrogées considèrent qu’«un avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes». Ils étaient 89% en 2016.
Dans le détail, 50% des femmes et 35% des hommes répondent «oui, tout à fait» à cette question, tandis que 42% des femmes et 57% des hommes répondent «oui, plutôt» à la question.
«Au fur et à mesure des années, cela confirme que le ressenti des Français est bien que l’avortement laisse des traces psychologiques, ce qui contredit ce que le gouvernement affirme sur son site officiel d’information sur l’IVG», commente Caroline Roux, déléguée générale adjointe d’Alliance Vita, interrogée par Le Figaro. Le gynécologue Philippe Faucher, cité sur le site ivg.gouv.fr, affirme en effet qu’il «n’y a pas de séquelle à long terme psychologique de l’avortement»… tout en ajoutant que certaines femmes «sont tristes» ou «pleurent» et qu’il ne faut pas hésiter alors à consulter un psychologue.
«Je coordonne les services d’écoute pour femmes enceintes chez Alliance Vita, et on est témoin de tous les dilemmes et hésitations autour de l’avortement, reprend Caroline Roux. Je ne dis pas que cela concerne toutes les femmes, mais beaucoup confient être marquées psychologiquement, même de nombreuses années après. Il y a beaucoup de déni sur ce sujet.»
- 73% des Français pensent que «la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’Interruption volontaire de grossesse (IVG)».
En outre, 73% (72% en 2016) des Français interrogés pensent que «la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’Interruption volontaire de grossesse (IVG)». Un positionnement intéressant alors qu’un rapport de la DREES a constaté en 2019, une hausse des IVG en France – tandis que les Français ont largement recours à la contraception.
- 84% des Français pour réintégrer le détail des aides aux femmes enceintes dans le livret officiel d’information des consultations pour IVG
Une autre question formulée par ce sondage porte sur le livret officiel d’information remis aux femmes enceintes qui consultent en vue d’une IVG. Ce livret comporte uniquement des indications sur les démarches pour avorter. Or, une proposition a été faite – soutenue par Alliance Vita – pour modifier le livret, en y réintégrant le détail des aides (sociales, psychologiques, financières) aux femmes enceintes et aux jeunes mères, comme cela était fait jusqu’en 2001. Or, 84% des Français se disent favorables «à cette proposition d’intégrer dans ce livret officiel le détail des aides aux femmes enceintes et aux jeunes mères».
- 88% des Français favorables à une étude des causes et conséquences de l’avortement pour favoriser sa prévention
Enfin, après avoir relevé que la France détient un taux élevé d’avortement, soit une IVG pour un peu plus de trois naissances, tout en étant l’un des pays du monde où les femmes ont le plus recours à l’avortement, le sondage demande l’avis des Français sur l’opportunité d’un lancement, par les pouvoirs publics, d’une «véritable prévention de l’avortement» en conduisant «une étude pour analyser les causes, les conditions et les conséquences de l’avortement». Cette fois, 88% des personnes interrogées se montrent «favorables» à cette proposition.
La proposition de loi pour allonger le délai légal d’accès à l’IVG «arrive sans aucune donnée fiable sur l’avortement en France», regrette ainsi Caroline Roux. «Alors que les taux d’IVG n’ont cessé d’augmenter ces dernières années, la vraie question qui doit se poser est comment prévenir l’avortement en France, estime la déléguée générale d’Alliance Vita. Or, il n’y a pas de vraie réflexion. Beaucoup d’avortements, par exemple, sont issus d’échecs de contraception. Mais on est témoins également de pressions – souvent de la part des hommes – que peuvent avoir les femmes, qui se sentent rejetées car enceintes.»
L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1039 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession), après stratification par région et catégorie d’amélioration. Les entretiens ont été réalisés en ligne, du 30 septembre au 1er octobre dernier.
Médias-presse.info :Avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse : l’appétit mortifère du Planning familial n’est pas encore rassasié
Vous pensiez qu’avec le vote par l’Assemblée Nationale de la proposition de loi étendant le “droit” à l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse les plus insensibles partisans de l’avortement devaient estimer avoir obtenu satisfaction ? Détrompez-vous.
L’excroissance maçonnique qu’est le Planning familial a fait savoir par communiqué qu’elle considérait simplement cela comme “un premier pas”. L’appétit mortifère du Planning familial n’est pas encore rassasié.
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ALLIANCE VITA :
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Le Salon Beige :
Il sera interdit de broyer des poussins, mais il sera possible de broyer des fœtus humains de 14 semaines
De Bernard Antony :
Voilà que bat son plein à nouveau la campagne contre la chasse en général et contre la chasse à courre en particulier, et de même, contre la corrida. Cela heurte la sensibilité d’un certain nombre de nos contemporains, s’indignant de ce que l’être humain puisse causer de la souffrance aux animaux. Dans la même logique, ne faudrait-il pas alors agir pour que les fauves ne coursent plus les gazelles avant de les déchirer à pleines dents ? La nature est hélas cruelle et la réformer pour y faire régner une perpétuelle douceur relationnelle entre les créatures ne relèverait-il pas d’une gentille folie ? Et que diraient alors les défenseurs des tigres et des lions, et des léopards, qui ne se résigneront pas à manger de l’herbe ? Et ceux des crocodiles ?
Trêve ici de plaisanterie.
Car sans avoir quelque complaisance que ce soit pour les souffrances infligées à des animaux et dont certaines pourraient sans doute être évitées, comment ne pas d’abord éprouver de l’horreur pour les souffrances souvent atroces que les hommes infligent aux hommes ? Et en premier, pour les mises à mort des êtres humains appelés à se développer neuf mois durant le sein de leurs mères ?
Or ne voilà t-il pas que successivement l’Assemblée nationale a voté deux lois autorisant l’élimination de ces êtres ce que devra confirmer ou infirmer le Sénat:
- La première, permettant de mettre fin à la vie de l’enfant à naître jusqu’avant l’accouchement, après détection « d’anomalies ». L’avortement se muant ainsi en infanticide républicainement autorisé….
- La seconde, votée ce 8 octobre, faisant passer la durée « légale » pour l’interruption volontaire de vie de 12 à 14 semaines. A ce stade là, l’enfant, déjà largement en voie de formation est un être sensible et souffrant. Dans l’avortement, il est atrocement déchiqueté. Beau progrès humain en vérité, mesdames et messieurs les néos-écologistes! Confierai-je qu’on se prend quelquefois à regretter que vos mères n’aient pas eu d’aussi bons principes que vous…
Sur C News, ce 8 octobre, le présentateur Pascal Praud commente le passage des 12 aux 14 semaines abortivement légalisées comme allant dans une évolution vers de « plus en plus de droits pour les femmes » (sic !). C’est vrai: de plus en plus de droits à commettre la suppression de vie des enfants ainsi privés, sans défense, du droit de naître.
Dans cette émission, on mesure pleinement les limites actuelles du droit d’expression sur l’avortement. Si un des participants allait jusqu’à avouer qu’il est contre l’avortement, alors il serait lui-même, tout de suite avorté de l’univers médiatique. Ainsi, l’excellent Eric Zemmour prend-il plusieurs fois bien soin de rappeler qu’il n’est pas contre le droit à l’avortement. Si tel était le cas, ce serait sa fin médiatique. Alors, tout de même, il se risque à rappeler qu’au moment du vote de la loi Veil, il avait trouvé qu’il y avait des personnes également respectables dans les partisans et adversaires de la loi.
Je l’ai déjà plusieurs fois exprimé, il y a quelque chose d’extraordinaire dans l’absolue intouchabilité idolâtrique du tabou de l’avortement. Seul, maintenant, arrive à l’égaler celui du « droit du blasphème » pour la première fois proclamé en France par un chef de l’Etat.
Les deux premiers commandements d’une charte républicaine des valeurs pourraient être désormais les suivants :
- Toujours et partout, tu respecteras et défendras le doit à l’avortement.
- Toujours et partout, tu respecteras et défendras le droit du blasphème.
Ainsi va la République !
La chasse aux policiers n’est jamais fermée
On ne sait à l’heure où j’écris si les deux policiers d’Herblay sur Seine victimes d’une féroce tentative d’assassinat survivront à leurs blessures par lynchage et par balles. Il n’est guère désormais de semaine qui passe sans apporter les nouvelles d’actes criminels perpétrés contre des policiers. Certains abominables. N’est-il point enfin temps de reposer la question générale du châtiment des crimes les plus atroces ? La question du rétablissement de la peine de mort, au sommet de l’édifice judiciaire, fut-ce pour n’être que très rarement prononcée et peut-être plus rarement exécutée, doit-elle demeurer aussi un tabou ? Rappelons que la peine de mort, par avortement a été infligée l’an passé à 233 000 enfants qui auraient pu naître.